Guadeloupe la 1ère a rédigé un article, sur Un petit moucheron, la cécidomyie des fleurs, est devenu l’ennemi numéro un des maraîchers en Guadeloupe, provoquant d’importants dégâts, notamment sur les cultures de tomates.
Ce ravageur, mesurant entre 0,5 et 3 mm, pénètre dans les boutons floraux pour y pondre ses œufs, ce qui empêche la formation des fruits. Les pertes de rendement peuvent atteindre jusqu’à 90 %, mettant en péril la production agricole locale.
Depuis son apparition en Guadeloupe en 2015, les signalements de cécidomyies se sont intensifiés, surtout depuis le début de 2024. Les tomates, mais aussi d’autres cultures comme l’aubergine et la pastèque, sont particulièrement touchées.
Les agriculteurs constatent une chute alarmante de leurs rendements, avec des exploitations comme celle de la famille Noirault voyant leur production annuelle diminuer de 62 % en dix ans.
Le changement climatique et le retrait de certains pesticides sont cités comme facteurs aggravants de cette situation. Les conditions plus humides et les températures élevées favorisent le développement du moucheron, tandis que l’absence de produits phytosanitaires homologués pour lutter contre ce nuisible complique encore la tâche des agriculteurs.
Face à cette crise, les organisations agricoles réclament des mesures d’urgence auprès des autorités pour relancer la production et garantir la souveraineté alimentaire. Des tests de nouveaux pesticides sont prévus pour décembre, mais les producteurs expriment leur inquiétude quant à l’avenir de leurs cultures si des solutions ne sont pas rapidement mises en place. La situation est critique et nécessite une mobilisation immédiate pour protéger les récoltes locales.
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Vous pouvez aussi réécouter l’émission KAMANNYOK de Josiane CHAMPION, diffusée sur Guadeloupe la 1ère, qui aborde le sujet :